On les oublie souvent, et pourtant… Les bas des murs tiennent un rôle clé dans la mise en scène d’un intérieur. Plinthes et soubassements ne se contentent pas de protéger : ils structurent, et donnent du relief aussi bien que leurs comparses d’en haut : corniches et moulures ! Et selon le type de logement, leur nature comme leur traitement diffèrent pour le plus grand bonheur de chacun !

En maison : le soubassement, mémoire du bâti

Dans une maison, le soubassement fait partie intégrante de la construction.


Dans l’ancien, il est souvent en pierre ou en brique, parfois enduit d’un plâtre ou d’un mortier à la chaux. Ces matériaux respirants exigent une peinture microporeuse adaptée (chaux, silicate ou acrylique mate) après un bon nettoyage et une vérification de l’état des joints.
Sur une maison des années 70/80, les soubassements sont le plus souvent en béton ou en parpaing recouverts d’un crépi : un simple lessivage, une sous-couche façade et une peinture adaptée suffisent.
Enfin, pour une construction récente, plus lisse et traitée contre l’humidité, on peut se permettre des teintes soutenues, pour un effet plus contemporain.

💡 Astuce : un soubassement légèrement plus sombre que la façade ancre la maison visuellement et lui donne plus de prestance.

En appartement haussmannien : des bas de murs à redorer

Ici, pas de soubassement à proprement parler, mais souvent de belles boiseries, moulures et plinthes généreuses.
Si les plinthes d’origine sont en bois massif, un simple ponçage et une peinture satinée ou brillante leur redonneront leur éclat. On peut oser le contraste : blanc cassé sur mur beige, gris perle sur mur clair, pour accentuer le relief sans trahir le style.
Si les boiseries ont disparu, on peut recréer un effet soubassement grâce à une baguette de séparation et un jeu de couleurs. Un bas de mur plus soutenu met en valeur la hauteur sous plafond et redonne de la personnalité à la pièce.

En appartement moderne : habiller le vide

Dans les immeubles récents, les plinthes sont souvent réduites à leur fonction la plus basique : une fine bande blanche en PVC ou MDF (panneaux de fibres de bois). Minimaliste, certes, mais sans charme particulier.
Les repeindre change tout : ton sur ton pour un effet allongé, ou contrasté pour souligner les lignes.
Le soubassement peint directement sur le mur (à l’aide d’un simple ruban de masquage) permet de structurer l’espace sans l’alourdir, surtout dans les pièces étroites ou les petits volumes.

Préparation et finitions : un travail soigné pour un effet net

Quel que soit le support, la réussite passe par la préparation.

  • Pierre ou brique : dépoussiérer, reboucher, puis appliquer une sous-couche minérale.
  • Plâtre ou enduit : vérifier l’absence d’humidité, reboucher les fissures fines, poncer légèrement.
  • Bois : poncer, dégraisser, puis appliquer une peinture acrylique ou glycéro selon la pièce.
  • PVC ou MDF : dépolir légèrement et utiliser une sous-couche d’accroche spécifique.

Un ruban de masquage précis, une main légère au pinceau d’angle et un fini soigné : le détail fait la différence entre une simple remise en peinture et une vraie mise en valeur.

Couleurs et contrastes : un ton pour chaque pièce

Parce qu’on ne vit pas de la même manière dans une cuisine que dans une chambre, le choix des teintes mérite réflexion. On peut également faire le point sur l'option peinture/papier peint.

  • Dans la chambre, on privilégie les harmonies apaisantes : tons sourds, poudrés ou légèrement grisés. Un soubassement en bleu brume, taupe clair ou vert d’eau instaure une atmosphère douce et propice au repos.
  • Dans le salon, lieu d’échanges et de convivialité, les contrastes fonctionnent bien : un bas de mur soutenu (terracotta, vert profond, bleu orage) associé à une teinte plus claire en partie haute structure la pièce sans la figer.
  • Dans la cuisine, la priorité reste la résistance et la protection : peintures lessivables, finitions satinées, et teintes dynamiques qui stimulent la lumière (blanc chaud, lin, vert olive, ocre clair…).
  • Dans les espaces de passagecouloir, entrée, escalier — on peut oser davantage : le soubassement foncé protège les murs tout en affirmant le caractère du lieu.

💡 Idée bonus : pour une unité élégante, on peut conserver la même couleur de plinthe dans tout le logement, tout en variant les tonalités de soubassement selon les pièces.

Réhausser sans déborder : l’équilibre parfait

Peindre toutes les plinthes et soubassements d’un logement n’est pas une obligation. L’idée n’est pas d’uniformiser, mais d’orchestrer un ensemble cohérent.
Chaque bas de mur doit être valoriser son décor, ses volumes, sa lumière.
C’est cette juste mesure qui permet, discrètement mais sûrement, de hausser le ton… sans jamais forcer la note.

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