Moins encombrants que des modèles traditionnels, les escaliers secondaires desservent idéalement des combles, une mezzanine ou un sous-sol.

Tois options à la loupe :

1/L’échelle de meunier

C’est un escalier droit sans contremarches.

Chaque marche peut donc être quasiment superposée (d’un tiers à la moitié de sa profondeur) à la suivante.

Résultat : l’échelle de meunier occupe moins de place qu’un escalier classique, plus la superposition est importante, plus l’inclinaison est forte (jusqu’à 70°), et moins l’ascension est confortable.

Traditionnellement en bois, on la trouve également en tôle, plus abordable.

Attention à la sonorité engendrée : un revêtement antidérapant est presque toujours inclus.

A savoir : pour éviter les déséquilibres et les chutes, on recommande d’utiliser ce type d’escalier comme une échelle, c’est-à-dire, face aux marches.

2/L’escalier hélicoïdal

Dit « à vis », ou « en colimaçon », c’est la solution la plus compacte.

Ainsi, lorsqu’il est composé d’un emmanchement de 60 cm de large (le minimum) et d’un noyau central de 10 cm, il peut s’insérer dans une trémie (ouverture d’accès à l’étage supérieur) de seulement 130 cm de diamètre.

Côté installation, il peut être cale entre trois murs, ou rester libre en plan circulaire.

Dans ce dernier cas, il devra être sécurisé à l’aide d’une rambarde (hauteur recommandée : 90 cm).

Son allure élancée, ainsi que la variété de matériaux pour sa composition (bois, acier, verre), souvent mixés, permet à ce type d’escalier de s’intégrer indifféremment dans des décors classiques ou contemporains.

Dans le cadre d’une récupération d’un ancien escalier, notamment en bois, on veillera à une adaptation précise de la hauteur et de la remise à neuf de l’essence qui « travaille" toujours un peu’.

A savoir : sans être inconfortable, ce modèle complique la manutention du mobilier. Il est donc recommandé d’aménager la pièce desservie avant de l’installer.

3/Le pas japonais

Appelé aussi « escalier à pas décalés », c’est une variante habile de l’échelle de meunier.

Il offre une emprise au sol réduite, mais son confort est plus conséquent que l’échelle, dans la mesure où les marches sont découpées en créneaux pour éviter la superposition.

Une rampe s’impose pour éviter tout dérapage.

A savoir : très agréable à l’usage, cet escalier exige toutefois une certaine habitude pour toujours « partir du bon pied », lorsqu’on s’engage dans la première marche.

4/Comment rendre un escalier « confortable » ?

La facilité d’utilisation d’un escalier varie naturellement selon la hauteur des marches, son positionnement dans un espace donné, mais aussi son inclinaison.

Un architecte du XVIIIème siècle, François Blondel, avait établi une formule de calcul :

                                   (2h + g = 64)

qui définissait les dimensions idéales rendant l’usage de l’escalier le plus aisé possible avec un minimum d’énergie dépensée.

Cette formule est encore utilisée de nos jours.

 

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