En 2023, la rénovation et la modernisation de l’habitat devenant des atouts de bien-être prioritaires et rentables, on est loin de songer à déménager : on préfère, de loin, réaliser des travaux d’amélioration de son chez-soi et en voir sa valeur augmentée….avec son confort !
Désormais, on n’achète plus une maison pour la vie.
En France, ces dernières années, et d’après les chiffres du Conseil supérieur du notariat, la durée moyenne de détention d’un bien immobilier oscille entre huit et dix ans.
Les raisons de cette durée sont multiples, mais l’une des plus importantes reste l’amortissement des frais d’acquisition, car un achat immobilier ne devient rentable qu’à partir d’environ six ans, d’après les professionnels de l’immobilier.
A mètres carrés équivalents, en dessous de cette durée, la location est moins onéreuse que la propriété. Ainsi, si vous venez d’acheter une maison et découvrez, peu après, des défauts impliquant confort supplémentaire et remises aux normes, des nombreuses solutions s’offrent à vous.
1/Améliorer les performances thermiques du logement
Plus un logement est isolé et performant, plus sa valeur augmente.
On parle alors de sa valeur verte. Toujours selon le Conseil supérieur du notariat, les maisons anciennes classées A ou B, par le diagnostic de performance énergétique (DPE) se vendent entre 5 et 11% de plus que celles qui sont classées D, et 30 à 37% de plus que celles qui sont classées G ….soit, les passoires thermiques ! Si le nombre de maisons mal isolées à la vente reste nettement supérieur à celui des habitations bien isolées du fait d’un coût nettement plus modique, l’enjeu environnemental et les aides conséquentes accordées aujourd’hui incitent à fournir un maximum de réhabilitation pour une revente optimale.
2/La rénovation énergétique : l’atout principal d’une remise à neuf
Bien chauffée, bien isolée, bien ventilée, votre habitat sera valorisé et votre confort au quotidien nettement amélioré.
Première recommandation : faire appel à un professionnel d’un bureau d’études spécialisé – BET -, qui établira un bilan de vos consommations énergétiques actuelles et déterminera la liste des travaux à entreprendre pour le faire grimper dans l’échelle du nouveau DPE.
Seconde étape : recourir à des professionnels qualifiés, estampillés RGE reconnus garants de l’environnement) pour réaliser les travaux.
Ces précautions préalables vous vaudront de bénéficier des aides accordées à la rénovation énergétique et d’obtenir le label « BBC rénovation » qui valorisera votre bien.
3/L’isolation de la toiture : la mesure clé
Isoler la toiture constitue souvent la mesure la plus pertinente pour faire baisser la facture énergétique.
Deux techniques existent : isoler par l’intérieur (ITI) ou par l’extérieur (ITE).
Les meilleures performances sont obtenues par l’isolation extérieure, celle-ci représentant la solution la plus aboutie pour supprimer les ponts thermiques. Elle permet aussi de conserver à l’intérieur la hauteur sous plafond et la charpente apparente. Elle présente de véritables qualités en matière d’isolation acoustique et permet de réduire de 25% ses frais énergétiques contre 10% pour l’isolation intérieure.
Reste que le coût de l’ITE reste nettement plus élevé que celui de l’ITI, et que cette dernière conserve, malgré tout, un bon rapport qualité prix.
4/L’isolation des fenêtres et ouvertures : un indispensable
Une mauvaise isolation des fenêtres entraîne jusqu’à 15% de pertes énergétiques, chiffre qui passe à 25% pour les murs, et à 30% pour la toiture.
Avec des anciennes menuiseries qui laissent passer l’air et l’humidité, les dépenses en chauffage augmentent très vite. Ce poste peut atteindre jusqu’à 70% de la consommation d’énergie globale dans une maison mal isolée alors que sa part moyenne devrait être de…5 ;5% !
En aluminium, PVC, acier, bois traité, toutes les fenêtres produites actuellement présentent des performances énergétiques satisfaisantes.
Les critères de performance minimum de 1,3 Uw.m²/k sont devenus standard.
Certains modèles à triple vitrage, notamment, apportent uns plus non négligeable ( en moyenne 0,8 Uw.m²/k) par rapport au double vitrage mais ne sont pas forcément nécessaires selon la situation du logement.
5/La VMC : l’enjeu des maisons saines
Incontournable pour éviter les problèmes d’humidité et disposer d’un air sain, la ventilation cause 20% des pertes de chaleur dans la maison.
Il existe quatre types de ventilation mécanique contrôlée (VMC)
-La VMC simple flux chasse l’air chaud et pollué de la maison et fait entrer un air propre mais froid, avec des déperditions de chaleur importantes.
-La VMC simple flux hygroréglable A tient compte du degré d’humidité de l’air ambiant pour moduler le débit de renouvellement de l’air. Ses bouches d’extraction sont modulables.
-La VMC simple flux hygroréglable B tient compte, également, du degré d’humidité de l’air ambiant, mais ses bouches d’entrées comme ses bouches d’extractions sont modulables, toutes deux. Le renouvellement d’air est donc plus important.
-La VMC double flux comprend un récupérateur de chaleur de l’air ambiant qui réchauffe l’air extérieur avant qu’il soit injecté dans la maison. Les pertes de chaleur sont alors réduites à 90% !
Ce dernier système est néanmoins beaucoup plus coûteux que les simples flux…pour un résultat qui ne justifie pas forcément l’investissement si on considère les performances des VMC simple flux hygroréglables B.
6/La protection des murs
On retrouve dans ce secteur la question de l’isolation par l’extérieur (ITE) ou par l’intérieur (ITE).
L’ITE sera plus indiquée pour les pavillons des années 1960 à 1980, qui sont le plus souvent des passoires thermiques, et dont les façades profiteront d’un renouveau intéressant esthétiquement. L’ancien devient alors contemporain…et gagne en valeur ajoutée ! Une autorisation de travaux est nécessaire puisqu’elle touche à l’aspect extérieur du bâtiment.
Le choix de l’ITI, en rénovation, présente cependant de nombreux avantages : préservation de l’apparence extérieure du bâti, supression de la condensation sur les parois froides. Elle facilite également la redistribution et la réhabilitation des espaces intérieurs en favorisant le passage de gaines. Son prix est moins élevé qu’une ITE, sa mise en œuvre plus simple pour un rapport performances/prix excellent.
7/Un nouveau système de chauffage
Le chauffage, après l’isolation l’un des ressorts majeurs de la rénovation énergétique.
Son installation passe, ici aussi, par une expertise soigneuse du dispositif en place ( ancienne chaudière fioul, radiateurs énergivores…).
Faute de pouvoir opter pour un système 100% écologique tel la pompe à chaleur géothermique nécessitant un vaste terrain, on peut choisir un système biénergie qui mixera l’énergie fossile gaz ou fioul avec une énergie renouvelable (poêle à bois ou chauffage solaire). Vous économiserez alors plus de 30% sur votre facture énergétique.
Les nouvelles générations de radiateurs, quant à elles, déploient des gammes performantes à accumulation ou à fluide caloporteurs qui garantissent une vraie homogénéité longue durée, ainsi que de vraies économies !
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