Sans cesse piétiné, nettoyé, agressé, le sol de la cuisine s’use plus vite que dans les autres pièces de l’habitat. Lors d’une rénovation, on peut, soit le retirer s’il est trop endommagé, soit le recouvrir s’il est encore en bon état mais d’aspect vieilli.
Dans tous les cas, les solutions sont nombreuses, mais présentent, toutes, des avantages et des inconvénients.
Quel que soit votre choix, ne lésinez pas sur la qualité du revêtement, car le sol de la cuisine, vraie pièce de vie quotidienne, est particulièrement sollicité.
1/Le carrelage : à l’épreuve du temps
Résistant, facile à nettoyer et parfaitement étanche, le grès cérame arrive en tête de liste des revêtements de sol pour la cuisine.
La pose du nouveau carrelage dans la cuisine est souvent effectuée en même temps que celle d’un nouvel aménagement du local, puisqu’il est préférable de changer et retirer les anciens meubles et équipements.
Quand l’aménagement n’est pas à refaire, il est toujours possible de le poser sur ancien sol carrelé, ce qui peut représenter une économie de temps et d’argent nécessaires au retrait de l’ancien revêtement.
Mais certains points doivent être vérifiés :
Le revêtement préexistant doit être solide et parfaitement plat, surtout si le choix se porte sur des carreaux/dalles grand format.
Il faut tenir compte également du fait que la pose en surépaisseur réduit la hauteur de 15 à 20 mm au minimum, ce qui diminue très sensiblement la hauteur des plans de travail.
Le carrelage se marie avec bonheur au bois et peut faite l’objet de très belles harmonies mixées par un professionnel.
Surface dure et froide, sauf en cas de chauffage par le sol, le carrelage nécessite une pose de qualité et un choix préalable chez un carreleur expérimenté.
2/Le bois : le confort solide
On pense souvent, à tort, que le bois n’a pas sa place sur le sol d’une cuisine. Pourtant, il offre chaleur et souplesse au piétinement et son entretien n’est pas si difficile, pourvu qu’il soit en lames de bois massif et d’une essence bien choisie.
Une parquet en chêne avec une finition vernie ou huilée craint peu les taches et reste facile à nettoyer. De plus, il peut être poncé plusieurs fois, ce qui en fait un revêtement quasi inusable dès lors qu’il est traité avec tous les égards dus à sa robustesse et sa beauté.
3/Le vinyle : mince et pratique
La gamme des sols vinyles mutiplie motifs et couleurs pour répondre à toutes les envies en matière de déco.
Résistant à l’eau et aux détergents, facile à nettoyer, assez souple pour assurer un bon confort à ceux qui passent de longues heures à cuisiner, il est le favori des petits budgets et des poses... supposées rapides…
Improprement nommés « lino » ( de linoléum, un revêtement de sol fait de toile de jute enduite d’huile de lin et de poudre de bois ou de liège), les revêtements vinyles sont proposés en rouleaux de 2 à 4 m de largeur, en lames à clipser ou en dalles, à coller ou plombantes, à poser avec un simple poissant.
Les rouleaux sont plus délicats à mettre en œuvre, car plus difficiles à manipuler.
Avec les lames ou les dalles, les découpes sont plus aisées. Les dalles, dites « plombantes » bénéficient de couches de renfort qui assurent leur stabilité dimensionnelle ( pas de déformation à l’usage ). Elles tiennent en place grâce à leur propre poids.
En rénovation intérieure, les sols vinyles sont avantageux pour leur faible épaisseur et s’adaptent bien aux pièces humides et aux passages intensifs. Ils absorbent les bruits et amortissent les chocs.
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