L’environnement thermique correspond aux caractéristiques de l’environnement qui affectent nos échanges de chaleur avec ce qui nous entoure.
Une situation de confort thermique est atteinte lorsque notre environnement thermique nous procure une sensation de bien-être. Le confort thermique dépend de paramètres physiques, physiologiques et psychologiques qui varient d’un individu à l’autre. Il est donc difficile de définir des conditions « optimales » dans un cas général.
Quels sont les facteurs environnementaux qui affectent le confort thermique ?
Le premier élément extérieur qui affecte le confort thermique est la température. On distingue 3 températures :
- La température de l’air ambiant : l’enveloppe de l’habitation doit permettre de la conserver entre 19 et 26 °C, malgré les variations de la température extérieure avec les saisons et les heures de la journée.
- La température des parois : même si la température ambiante est agréable, une paroi froide procurera une sensation de froid et inversement pour une paroi chaude.
- La température ressentie, dite température opérative : elle se calcule à partir des deux températures précédentes. Si une paroi est très froide il faudra augmenter la température ambiante pour atteindre une zone de confort, mais la sensation désagréable due à l’écart de température entre l’air ambiant et les parois n’en sera pas moindre.
Comment établit-on les règles de confort thermique ?
Même si la notion de confort est subjective, il est intéressant de savoir si l’environnement thermique dans une habitation est susceptible de satisfaire ses habitants ou non. On utilise alors un indice de prédiction du vote moyen compris entre -3 et 3 (de froid à chaud) pour savoir dans quelles conditions on dépasse les 10, 20 ou 30% de gens insatisfaits selon le niveau d’exigence que l’on se fixe.
Une fois ces zones de confort établies, il n’y a plus qu’à définir les moyens techniques à mettre en œuvre pour y parvenir. Pour cela une seule solution : faire appel à un bureau d’étude thermiques spécialiste des particuliers.
Comment améliorer le confort thermique de son habitation en hiver ?
- Chauffer par rayonnement si possible (planchers chauffants, radiateurs/panneaux rayonnants) permettent d’obtenir une température opérative agréable
- Bien isoler son habitation notamment les combles mais aussi les murs, les surfaces vitrées, les sols et plafonds, ce qui permet :
- D’éviter l’effet de paroi froide (rayonnement froid des murs)
- De conserver une température constante et uniforme à l’intérieur et ainsi limiter les mouvements d’air
- Contrôler les mouvements d’air :
1) Avoir une maison bien étanche à l’air pour éviter les courants d’air et les entrées d’air froid par jours venteux
2) Avoir un système d’aération générale bien conçu pour éviter les désagréments
- Evacuer l’humidité : il est impératif d’évacuer la vapeur d’eau due à l’activité des occupants car une humidité supérieure à 70% provoque un inconfort thermique important. De plus, elle se condense sur les vitres et créer des moisissures sur les parois, ce qui est néfaste à la santé. Pour évacuer l’humidité sans perdre trop de chaleur, il est important d’utiliser une VMC bien réglée.